Une étudiante pauvre a épousé un homme de 60 ans. Mais lors de leur nuit de noces, il lui a demandé quelque chose qui lui a glacé le sang…

La cérémonie de mariage eut lieu dans un immense palais, où les lustres scintillants et les tapisseries dorées offraient un contraste saisissant avec le désespoir silencieux de la jeune mariée. Anna, vêtue d’une robe blanche éclatante, souriait mécaniquement aux invités, son cœur écrasé sous le poids d’une tristesse qu’aucun luxe ne pouvait effacer.

À ses côtés se tenait Ivan Sergueïevitch, un homme grand au port aristocratique, au regard gris et froid. Son costume impeccable et ses gestes mesurés trahissaient un homme habitué à dominer et à posséder tout ce qu’il désirait.

Les parents d’Anna rayonnaient de satisfaction. Pour eux, ce mariage représentait la stabilité, la réussite, la sécurité tant convoitée. Les sentiments de leur fille n’avaient que peu d’importance ; seul comptait le fait qu’elle était désormais à l’abri du besoin.

La réception battait son plein. Les rires, la musique et les toasts résonnaient dans la salle dorée. Anna, quant à elle, évoluait comme une poupée mécanique, figée dans un rôle imposé, prisonnière d’une cage dorée.

Lorsque le dernier invité quitta enfin les lieux, Anna resta seule avec Ivan dans l’immense demeure silencieuse. Il l’invita à le suivre à travers de longs couloirs jusqu’à une chambre à coucher somptueusement décorée.

Assis dans un fauteuil près de la cheminée, Ivan l’observa longtemps avant de prendre la parole.

— J’ai une demande importante à te faire, dit-il d’une voix calme.

Anna se raidit, le cœur battant à tout rompre, s’attendant au pire.

Mais Ivan ajouta :

— Retire ta robe.
— Pas pour ce que tu crois, précisa-t-il après une courte pause.

Anna, déroutée, fronça les sourcils.

— Je veux que tu la brûles, annonça-t-il posément.

Elle resta pétrifiée.

— Cette robe est le symbole d’un marché forcé. Elle représente une vie imposée, pas un choix libre. Ce soir, je t’offre ta liberté. Détruis ce symbole, Anna, et commence ta propre histoire.

Il tendit à Anna une petite boîte d’allumettes.

— La décision t’appartient. Tu es libre.

Les mains tremblantes, Anna saisit les allumettes. Pour la première fois depuis longtemps, une lueur d’espoir traversa son regard.

Les flammes dévorèrent rapidement la robe, projetant dans la pièce des lueurs mouvantes. Pieds nus sur le sol glacé, Anna observa le tissu se consumer, emportant avec lui toutes ses peurs, toutes ses chaînes invisibles.

À l’aube, elle se réveilla seule. Ivan était parti.

Sur la table de chevet, elle découvrit une lettre soigneusement posée :

«Cette maison t’appartient. Un compte à ton nom contient suffisamment d’argent pour que tu puisses recommencer ta vie. Tu es libre. Vis pour toi-même, Anna.»

Elle serra la lettre contre son cœur. Les larmes coulèrent sur ses joues, mais cette fois, ce n’était pas de tristesse. C’était un mélange d’émotion pure, de soulagement et d’un espoir naissant.

Pour la première fois, son avenir lui appartenait pleinement.
C’était le début d’une nouvelle vie.

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